« C’est un honneur d’annoncer que je me rendrai samedi à Paris, en France, pour assister à la réouverture de la magnifique et historique cathédrale Notre-Dame, qui a été entièrement restaurée après un incendie dévastateur il y a cinq ans. Le président Emmanuel Macron a fait un travail formidable en veillant à ce que Notre-Dame retrouve toute sa splendeur, et même plus encore. Ce sera une journée très spéciale pour tous ! » (Déclaration de Donald Trump, sur Truth Social, le 3 décembre)
La réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, prévue pour le 7 décembre 2024, marque une étape historique. Après cinq années de travaux de reconstruction, le monument gothique retrouve son éclat, accompagné d’une cérémonie prestigieuse en présence de nombreuses personnalités internationales, dont le président élu des États-Unis, Donald Trump, qui a salué le travail effectué par Emmanuel Macron. Cet événement suscite non seulement un immense engouement, mais aussi des préoccupations sécuritaires importantes.
Un projet pharaonique : les travaux et leurs coûts
L’incendie dévastateur d’avril 2019, qui avait ravagé la toiture et fait s’effondrer la célèbre flèche, a déclenché un élan de solidarité mondial. Près de 846 millions d’euros ont été récoltés grâce à 340 000 donateurs, incluant des particuliers, des entreprises et des institutions. Les coûts des travaux de reconstruction, estimés à 700 millions d’euros, ont permis de restaurer fidèlement la cathédrale en respectant les méthodes traditionnelles de construction.
Ce chantier titanesque a mobilisé 2 000 artisans et compagnons, qui ont travaillé avec précision pour redonner vie à ce chef-d’œuvre gothique du XIIᵉ siècle. Les fonds restants serviront à rénover les extérieurs de la cathédrale et à d’autres projets patrimoniaux prévus par le président précédent, François Hollande, qui en avait lancé les travaux préparatoires dès 2015, l’incendie « providentiel » fournissant l’occasion qui manquait.
Une cérémonie sous haute surveillance
La cérémonie de réouverture réunira environ 50 chefs d’État et de gouvernement, sous l’égide du président français Emmanuel Macron. La présence de Donald Trump nécessite des mesures de sécurité exceptionnelles. Plus de 3 000 policiers et militaires seront mobilisés pour protéger les personnalités et le public.
Des mesures spécifiques seront prévues pour Donald Trump. Le Secret Service américain collabore étroitement avec les forces françaises pour assurer la sécurité du président élu. Ce dispositif inclut :
- Des véhicules blindés pour les déplacements.
- Des zones tampons sécurisées autour des lieux visités.
- Des tireurs d’élite positionnés stratégiquement.
- Une surveillance renforcée des itinéraires empruntés.
L’Île de la Cité sera partiellement fermée, avec des restrictions d’accès pour le public, et certaines lignes de métro seront suspendues.
Une enquête controversée : un incendie criminel ?
Si les travaux de restauration sont aujourd’hui terminés, l’incendie d’origine reste au cœur des débats. Une enquête officielle a récemment mis en lumière des éléments accréditant la thèse d’un acte criminel, bien qu’aucune conclusion définitive n’ait été annoncée. Les enquêteurs ont relevé des anomalies dans les systèmes de sécurité et des traces suspectes sur les lieux de l’incendie, ravivant les spéculations sur les causes réelles de cette catastrophe.
Durant l’omerta médiatique sur la question, c’est Le Chiffon, un blog d’investigation qui lèvera le voile sur 3 points troublants mettant en lumière des lacunes dans la prévention et la gestion de la sécurité de Notre-Dame, ainsi qu’une communication gouvernementale jugée opaque concernant les causes réelles de l’incendie :
- Négligence des alertes préalables : Depuis deux décennies, des rapports de la Commission nationale du patrimoine et de l’association « Sites & Monuments » mettaient en garde contre le risque d’incendie à Notre-Dame. Après les attentats de 2015, le CNRS a également souligné la vulnérabilité de la toiture en bois face à d’éventuelles attaques. Malgré ces avertissements, les autorités compétentes n’ont pas pris les mesures nécessaires pour renforcer la sécurité de la cathédrale.
- Défaillances dans la gestion de la sécurité : Malgré l’installation de caméras de surveillance autour de la cathédrale, les images capturées lors du départ de feu le 15 avril 2019 contredisent les versions officielles relayées par le gouvernement. L’enquête de la brigade criminelle, qui a retrouvé des traces ADN sur sept mégots de cigarettes, a conclu à un accident, sans preuve d’attentat ni d’intrusion sur le site le jour du drame. Cependant, ces conclusions n’ont pas été largement diffusées, laissant place à des spéculations.
- Responsabilités étatiques et ecclésiastiques occultées : L’article suggère que l’État, le diocèse de Paris et les pompiers ont une part de responsabilité dans l’incendie en raison de négligences et de manquements. Toutefois, ces responsabilités n’ont pas été pleinement reconnues ou communiquées au public, ce qui a conduit à une gestion médiatique visant à minimiser les fautes des autorités concernées.