En novembre 2024, onze États américains dirigés par des républicains, dont le Texas, ont intenté une action en justice contre les géants de la gestion d’actifs BlackRock, Vanguard et State Street. Ils les accusent de conspirer pour réduire l’offre de charbon afin de promouvoir un agenda environnemental aligné sur les principes du Forum Économique Mondial (WEF) et de son fondateur Klaus Schwab, notamment son concept de « Grande Réinitialisation » (Great Reset).
Dénonciation de la propagande du WEF et de Klaus Schwab
Les plaignants allèguent que ces entreprises utilisent leur influence pour imposer des politiques environnementales strictes, en accord avec l’agenda du WEF et les idées présentées par Klaus Schwab dans son ouvrage « COVID-19 : The Great Reset ». Ils soutiennent que cette « propagande » vise à restructurer l’économie mondiale de manière à servir les intérêts des élites globalistes, au détriment des économies nationales et des libertés individuelles.
Accusations de trahison envers le peuple américain
Selon les procureurs généraux des États impliqués, les actions de BlackRock, Vanguard et State Street constituent une trahison envers le peuple américain. En restreignant l’offre de charbon et en augmentant les coûts énergétiques, ces entreprises porteraient atteinte à la souveraineté énergétique des États-Unis et mettraient en péril des milliers d’emplois dans le secteur énergétique traditionnel. Ils affirment que ces pratiques violent les lois antitrust fédérales et nuisent à la compétitivité du marché américain.
Une arnaque pour blanchir l’argent et détruire les PME
Les critiques de l’agenda ESG (Environnement, Social et Gouvernance) avancent que ces initiatives servent de façade pour des opérations de blanchiment d’argent et renforcent le contrôle des grandes entreprises sur l’économie mondiale. Les petites et moyennes entreprises (PME), incapables de se conformer aux normes ESG coûteuses, sont désavantagées, ce qui conduit à leur disparition progressive. Cette dynamique favorise les grandes multinationales, augmentant ainsi les inégalités économiques et consolidant le pouvoir des élites financières.
Restaurer la souveraineté américaine en se retirant des accords climatiques
Les États plaignants estiment que se retirer des accords climatiques internationaux est essentiel pour restaurer la souveraineté américaine et contrer ce qu’ils perçoivent comme un « communisme mondialisé 2.0 ». Ils soutiennent que ces accords imposent des restrictions qui entravent le développement économique et énergétique des États-Unis, tout en servant les intérêts d’une élite globaliste. En se désengageant de ces accords, ils visent à redonner au pays le contrôle de ses politiques énergétiques et économiques, en accord avec les besoins et les aspirations du peuple américain.
Cette action en justice reflète une opposition croissante aux agendas mondialistes qui menacent la souveraineté nationale et les économies locales. Elle souligne également les tensions entre les objectifs environnementaux globaux et les priorités économiques nationales, posant des questions sur l’équilibre entre développement durable et indépendance économique.
Voici les 11 États américains qui participent à la plainte contre BlackRock, Vanguard et State Street :
- Texas
- Alabama
- Arkansas
- Georgia
- Idaho
- Indiana
- Louisiane
- Mississippi
- Missouri
- Montana
- Oklahoma
Liens vers des articles et ressources pertinents :
- Klaus Schwab, « $1 »COVID-19: The Great Reset » : Version PDF
- Climate Action 100+ : Site officiel
- Net Zero Asset Managers Initiative : Site officiel